Chez les patients cancéreux, la douleur existe à tous les stades : au début de la maladie, lorsqu’elle n’est pas encore diagnostiquée et pour un tiers des patients, elle fait office de signal d’alarme conduisant au diagnostic.
Dr Thierry Schulmann, Dr Leïla Chelbani et Dr Philippe Poulain
Chez les patients cancéreux, la douleur existe à tous les stades : au début de la maladie, lorsqu’elle n’est pas encore diagnostiquée et pour un tiers des patients, elle fait office de signal d’alarme conduisant au diagnostic. Ensuite, si elle peut s’estomper lors du traitement, quoique certains traitements soient aussi générateurs de douleurs, elle réapparaît presque toujours lorsque le patient arrive en phase terminale.
Cependant, quelque soit son stade et son intensité, la douleur se révèle instable et n’est pas significative de l’état du patient. Souvent, il doit faire face à des accès paroxystiques résistants aux traitements morphiniques de fond. Et sans soulagement suffisant, il voit sa qualité de vie s’altérer.
Aussi, les laboratoires Nycomed, déjà présents dans la prise en charge de la douleur, proposent un nouveau traitement ponctuel que le patient peut s’administrer seul selon ses besoins : il s’agit d’un spray nasal de fentanyl, Instanyl prescrit pour les patients cancéreux « recevant déjà un traitement de fond opioïdes pour des douleurs chroniques d’origine cancéreuse ».
Le spray est rapidement absorbé par la muqueuse nasale et passe dans la microcirculation soulageant très vite la crise et pour une durée d’environ 60 minutes. Un processus correspondant au trajet de la douleur qui atteint son pic d’exacerbation dans les 5 à 10 minutes de l’apparition de la crise. L’avantage d’Instanyl, c’est son mode d’administration sous forme de spray évitant les réactions nauséeuses et sa simplicité d’emploi.
Le spray est mis à la disposition du corps médical en 3 dosages : 50, 10 et 200 μg/dose. En principe, une dose de 50 μg dans une narine doit suffire. Dans le cas contraire, il faut renouveler le geste 10 minutes après. La dose quotidienne maximale étant fixée à 4 traitements de crises douloureuses à raison de 2 doses par crise.
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