Albert Claude Quemoun, pharmacien, chercheur et spécialiste de l’homéopathie : « Le Pharmacien qui veut s’investir auprès de ses patients, bénéficie d’une écoute exceptionnelle. » A.C. Quemoun est venu à l’homéopathie, suite à un drame familial. Alors qu’il était en 3ème année de pharmacie, son père asthmatique est mort d’une overdose de corticoïdes. Il se spécialise donc en toxicologie et étudie l’homéopathie. Le destin lui sourira des années plus tard quand il réussit à sauver sa tante qui fait une overdose de paracétamol et la rétablit avec du Phosphorus, du Nux vomica et de l’Opium, en dilution homéopathique alors qu’elle était condamnée par l’hôpital ou elle se trouvait.
Il tient le même discours probant qu’Isidore Rubinstein, le pharmacien de Strasbourg spécialisé dans les soins de support en cancérologie : « Comme dans le cas des cancéreux, auxquels l’homéopathie apporte un complément d’action de confort, elle soulage aussi les effets secondaires des traitements des maladies microbiennes. « Rappelez vous les syphilitiques soignés avec des dérivés mercuriels dont les effets iatrogènes ressemblaient a la syphilis elle même; dans les années 40, on traitait les tuberculeux, mais on les rendait sourds, effets secondaires pervers de la streptomycine. »
« La science exige de l’audace », dit-il « Si j’étais très malade, dit-il, je préfèrerais guérir empiriquement, que souffrir ou mourir scientifiquement ». Pendant la guerre d’Algérie, on a traité la typhoïde et le palu avec succès, mais avec des méthodes qui ne seraient plus acceptables maintenant où les initiatives sont très encadrées. A.C. Quemoun a été officinal pendant 17 ans, puis a ouvert son laboratoire d’homéopathie avec 50 personnes, tout en enseignant et en travaillant comme chercheur avec l’Inserm a l’hôpital Saint Antoine sur les récepteurs du cerveau puis le confort du malade parkinsonien. « C’est difficile d’être expérimental en France, si on veut utiliser toutes les techniques possibles pour soigner un malade. » Quant aux rapports entre religion et santé, A.C. Quemoun qui est un juif traditionnaliste aime les expliquer : « Si une bête a une patte cassée, il peut y avoir des neuromédiateurs qui se diffusent dans l’organisme, et être préjudiciable à la santé du consommateur. Il faut respecter l’animal avant l’abattage. De même, ne pas manger ensemble des produits carnés et laitiers (soit ne pas manger l’agneau dans le lait de sa mère), c’est meilleur pour la santé: les protéines sont légèrement différentes et une seule suffit à chaque fois ». L’homéopathie marche aussi pour aider les plantes elles-mêmes : améliorer la croissance des végétaux, et les traiter, par exemple, supprimer le mildiou dans les vignes de façon bio. Le rapport entre plantes et religions est curieux : en Israël, à l’université Ben Gourion, de Beer Sheva on étudie pourquoi telle ou telle plante est intéressante dans la tradition orale aussi bien des plantes décrites dans la bible que des plantes qu’utilisent les bédouins. Par exemple, les curares ont des vertus thérapeutiques et des principes actifs précieux. A l’origine, le curare est un mélange de plantes d’Amérique ou d’Afrique, utilisé il y a plusieurs millénaires pour paralyser les animaux à la chasse. N’oublions pas que les 1ères seringues étaient de sarbacanes utilisées pour propulser le poison et des flèches pour faire pénétrer le poison dans le muscle de l’animal. La noix vomique est utilisée depuis 1842 pour paralyser la plaque neuro-motrice. La quinine, certains indigènes du Brésil utilisaient depuis des siècles de l’eau amère ou avaient macéré des arbres de quinquina, pour faire tomber la fièvre et ce n’est qu’en quand en 1840, qu’on reconnaît ses bienfaits, en découvrant la quinine par deux pharmaciens chimistes de la faculté de Pharmacie de Paris Pensons aussi au cumin, anti-aérophagique, qu’on associait a des haricots blancs, et au pissenlit qui agissait sur le foie et font digérer le gras des lardons ;ils se avérés être d’excellents protecteurs hépatiques et draineur hépato- rénal. Pourquoi l’homéopathie est-elle si controversée, alors qu’elle donne de très bons résultats sur les maladies virales et marche mieux que l’allopathie sur la grippe par exemple, ou sur l’herpès, le zona, les angines virales ? Parce qu’elle joue sur une échelle infinitésimale, et que qu’il faut démontrer que la résonance d’une molécule peut agir sur un récepteur. En France, il ya une stagnation de son développement, mais en Allemagne et en Inde, elle marche bien. Aux USA, la pratique du médicament uniciste en limite le développement. Mais A.C. Quemoun y croit fermement, ses bienfaits seront un jour reconnus. Mais il faudra justifier scientifiquement l’usage de chaque souche. Soyons sérieux, Pasteur aurait du attendre 70 ans pour utiliser sa vaccination antirabique, le virus de la rage ayant été identifié 70ans après la découverte de cette vaccination……De même que l’on commence a découvrir seulement le mode d’action de l’aspirine… |